Thursday, February 17, 2022

The Power of the Dog, the power to enchant

Sunday 2nd of January 2022: My first immersion. All that insecurity underneath machismo or toxic masculinity, to put it in today's narrative. All that pain fuelling sibling rivalry. All that vulnerability of just being. A cast driven by Phil with Daniel Day-Lewis-style intensity. Beautifully filmed, crafted with boundless empathy by Jane Campion. Whenever you feel like escaping the bolly-hollywood zeitgeist or global saturation in gloom for that matter. Rating: 4.5/5

A few days later: Watched over again, now rating tops 5/5. This is stunning cinema, not just another movie. The multilayeredness can put the viewer off. But please don’t give up. This is a depiction of our own reality with endless nuances that is so hard to capture. Yet so telling. Just like with a text that seems like an avalanche of perspectives, too dense, all mixed and thrown at you, such a movie is an invitation to connect, to aspire to tame our prejudices.

Once the gist sinks in, you realise that it has been a soulful as much as a mindful trip that is also to be repeated again and again, here and in other contexts, to keep exploring and discovering. Here emotions merely flow, they are not imposed upon you. Riveting musical score too. The sort of experience that in this era few stellar film directors like Jane Campion can deliver in similar vein with Michael Haneke, Pedro Almodóvar, Asghar Farhadi, Paul Thomas Anderson, Quentin Tarantino, Wong Kar-wai….

The Power of the Dog, le pouvoir d'enchanter
 
Dimanche 2 janvier 2022 : Ma première immersion. Toute cette insécurité sous-jacente au machisme ou à la masculinité toxique, pour le mettre dans le récit d'aujourd'hui. Toute cette douleur qui alimente la rivalité fraternelle. Toute cette vulnérabilité du simple fait d'être. Un casting dirigé par Phil avec une intensité à la Daniel Day-Lewis. Magnifiquement filmé, conçu avec une empathie sans bornes par Jane Campion. Un break chaque fois que vous avez envie d'échapper à l'air du temps bolly-hollywoodien ou à la saturation mondiale dans la morosité d'ailleurs. Note : 4.5/5
 
Quelques jours plus tard : Regardé à nouveau, maintenant la note atteint 5/5. C'est du cinéma époustouflant, pas juste un autre film. La diversité de sujets traités simultanément peut décourager le spectateur. Mais s'il vous plaît, n'abandonnez pas. C'est une représentation de notre propre réalité avec des nuances infinies qui est si difficile à saisir. Pourtant si révélateur. Tout comme avec un texte qui ressemble à une avalanche de perspectives, trop denses, toutes mélangées et lancées sur vous, un tel film est une invitation à se connecter, à aspirer à apprivoiser nos préjugés.
 
Une fois l'essentiel intégré, vous vous rendez compte que cela a été un voyage émouvant autant qu'un voyage conscient qui doit également être répété encore et encore, ici et dans d'autres contextes, pour continuer à explorer et à découvrir. Ici, les émotions ne font que couler, elles ne vous sont pas imposées. Partition musicale fascinante aussi. Le genre d'expérience qu'à cette époque peu de réalisateurs stellaires comme Jane Campion peuvent offrir dans la même veine avec Michael Haneke, Pedro Almodóvar, Asghar Farhadi, Paul Thomas Anderson, Quentin Tarantino, Wong Kar-wai….